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Président velléitaire, François Hollande, chef de file d'une gauche nourrie au lait de l'égalitarisme et du multiculturalisme, a poursuivi la destruction programmée de l'école à laquelle se sont employés ses ministres de l'Education : Vincent Peillon, Benoît Hamon et Najat Vallaud Belkacem, Mais la droite, quand elle était au pouvoir, a poursuivi grosso modo la politique de la gauche. Les mesures aberrantes dictées par les pédagogistes et soutenues par le Ministère n'ont jamais été remises en question et, de Bayrou à Ferry, de Darcos à Luc Chatel, le plus souvent reconduites.
Quant à la gauche, au nom d'un égalitarisme suicidaire, elle n'a eu de cesse de détruire l'instruction en construisant un socle commun d'apprentissages ludiques et en poursuivant l'analphabétisme des élèves par la méthode mixte (semi-globale). Fidèle aux utopies totalitaires, elle a propulsé de la maternelle au lycée son cheval de bataille : changer l'homme pour lutter contre les discriminations et l'indifférenciation sexuelle.
Dans le même temps, la violence gangrenait les établissements scolaires, du fait d'une politique laxiste de l'excuse, notamment à l'égard des élèves d'origine immigrée. Instrument de la destruction d'une jeunesse privée de savoir et de formation, l'Education nationale a montré la finalité qui l'anime : façonner des citoyens consommateurs et décérébrés. La nomination de Jean-Michel Blanquer a suscité un espoir de changement chez les parents et les enseignants.
Qu'en est-il vraiment des grandes réformes annoncées ?