Raymond Redding propose, à travers cet ouvrage, différentes réflexions et analyses sur la place de la communication écrite, ses usages et ses valeurs dans notre société. Notre culture se fonde sur l’écriture. La société actuelle a été bâtie grâce et avec l’écrit transmis sur des livres, des journaux, des affiches, des lettres. Ces supports sont autant de transports différents. Qui ont des répercussions sur les relations entre les hommes, mais aussi entre les hommes et l’écrit.
Les inventions de nouvelles formes de communication écrite (imprimerie, télégramme, fax, mails, etc.) ont toujours redéfini certaines règles sociales et juridiques. A leur époque, elles ont révolutionné le rapport des hommes au temps, la nature philosophique et le modèle économique de la transmission de la pensée, ou encore l’empreinte émotionnelle de l’écrit. Mais l’écrit ne s’arrête pas à la seule culture.
Partie intégrante de notre société, il est intimement lié à un secteur économique vaste, flou, mais précis dans sa diversité. S’il doit évoluer, l’économie doit en tenir compte. Cette évolution suppose une vision globale et ambitieuse, une réflexion. Cette réflexion est essentielle. En effet jamais l’écrit n’avait occupé une si grande place dans notre société (progression du courrier papier dans le monde, records d’envoi de SMS, etc.).
Internet sonne-t-il le glas de l’écrit papier ? L’écrit épistolaire a-t-il encore une fonction sociale, culturelle et éducative ? Les nouvelles formes de l’écrit invitent-elles à repenser les rapports entre les hommes ? Résisteront-elles au temps ? Peut-on réconcilier courrier papier et développement durable ? Comment appréhender le nouveau « business model » de l’écrit numérique ? Quelle place de l’écrit sur papier dans la société numérique qui se profile ? Quelle place restera-t-il à La Poste dans cette évolution ? L’ambition de ce livre est de répondre à ces questions.
Au regard de son expertise, Raymond Redding propose ainsi une plongée originale dans l’univers de l’écrit.