Les sociétés d'Europe occidentale ont toutes connu, au cours des vingt dernières années, une augmentation rapide de la population assistée, le plus...
Lire la suite
Livré chez vous entre le 16 novembre et le 21 novembre
En magasin
Résumé
Les sociétés d'Europe occidentale ont toutes connu, au cours des vingt dernières années, une augmentation rapide de la population assistée, le plus souvent refoulée ou tenue à distance du marché de l'emploi. Si ce phénomène a pris des proportions différentes d'un pays à l'autre, aucun d'entre eux n'a été vraiment épargné et tous ont tenté diverses expériences pour y faire face, en particulier dans le domaine des systèmes de revenu minimum et des actions d'insertion. Quelles sont alors ces expériences ? Comment peut-on les analyser ? Quels, sont leurs effets ? Telles sont les questions auxquelles cet ouvrage tente de répondre à partir d'une recherche qui a porté sur la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, Les Pays scandinaves, l'Espagne et l'Italie.
Ce travail comparatif a permis de distinguer trois modes de régulation de la pauvreté en Europe : la régulation négociée - c'est-à-dire fondée principalement sur l'intervention de l'Etat an nom de la solidarité nationale la régulation - organisée de façon décentralisée selon le principe de subsidiarité - et la régulation localisée - définie avant tout en fonction d'intérêts locaux.
Cet ouvrage contribue à souligner les divergences nationales à l'œuvre dans la formulation de la question sociale et à voir dans les politiques menées tout à la fois l'empreinte de leurs origines socio-historiques, les attentes collectives qu'elles nourrissent, mais aussi le poids de la conjoncture économique et notamment, bien entendu, des effets sociaux de la dégradation du marché de l'emploi.