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Pour le lecteur qui se poserait la question, oui, il y a un rapport voire même une continuité entre le précédent livre intitulé : Dites-moi docteurâAA- les implants dentaires... ? et celui-ci. En effet, après avoir constaté, que le taux d'échec des implants restait important, nous avons été convaincus que la principale cause de ces échecs pourrait être liée au principe même de l'ostéo-intégration.
Une dent en fonction nécessite la participation de trois éléments indissociables : un os maxillaire alvéolaire avec son anatomie, son histologie et sa physiologie, une dent avec ses propres structures histologiques et sa physiologie, un desmodonte de nature fibreuse situé entre ces deux structures dont la présence est essentielle. Ces trois éléments agissent en symbiose afin d'assurer la fonction masticatoire.
En cas de perte d'une dent, un implant mis à sa place ne saurait la remplacer. Nous en avons la preuve apportée par les échecs... Cette constatation nous a donné l'idée de proposer un système permettant de reculer les limites de l'extraction même dans le cas limite d'une dent pluriradiculée qui aurait perdu toutes ses racines jusqu'aux deux tiers de leur longueur mais à condition que leur tiers cervical restant, soit sain.
Cette condition incontournable permet d'assurer l'étanchéité cervicale et la résilience de l'ensemble lorsque celle-ci aura été complétée par un dispositif endo-osseux réduit à une tige en zircone de longueur, de diamètre et de nombre ad-hoc. Une extrémité de cette tige sera solidaire de la partie coronoradiculaire. Le reste de cette tige endo-osseuse, devra assurer et compléter la fonction biomécanique de la racine qu'elle remplacera pleinement, lorsque cette dernière sera entourée d'un tissu fibreux cicatriciel jouant le rôle d'amortisseur.
Ce dispositif concrétisé par l'implant I. D. O. S, nous semble respecter la loi de la nature qui stipule "qu'une dent est conçue pour bouger dans son alvéole sous l'effet de la mastication" , alors que l'implant ostéo-intégré destiné à la remplacer est conçu pour ne pas bouger dans son alvéole, au service de la même fonction. La nature aura toujours le dernier mot... Ecoutons-la !