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Grâce aux nouvelles technologies de l’information, les
environnements professionnels ou scolaires dans lesquels les
individus étaient jusqu’alors isolés de leur sphère privée sont
maintenant ouverts aux communications personnelles. Les
journées de travail sont désormais ponctuées d’interactions
avec la famille, le conjoint, les amis, par l’intermédiaire de
SMS, des e-mails, des appels téléphoniques, des réseaux
sociaux, etc.
Mais ces conversations personnelles vont à
l’encontre de principes profondément ancrés dans le monde du
travail selon lesquels il faut isoler l’individu de sa sphère
privée afin de préserver sa productivité et son efficacité. Des
entreprises ou des administrations empêchent l’accès aux
réseaux sociaux ou interdisent l’utilisation de téléphones
personnels pendant les heures de travail, en appliquant des
sanctions qui peuvent aller jusqu’au licenciement.
Une
nouvelle fracture numérique apparaît entre ceux qui peuvent
utiliser les moyens de communication personnels et ceux qui
ne le peuvent pas. C’est de l’intimité de l’individu au travail
qu’il est question. Véritable documentaire, cet ouvrage révèle
une mutation profonde du rapport entre vie privée et travail.
Grâce à des enquêtes rigoureuses, Stefana Broadbent explique
pourquoi et comment la nature des liens familiaux et des
échanges s’est transformée.
Elle analyse toutes les
conséquences que les communications personnelles peuvent
avoir sur les relations des individus avec leurs employeurs.
Elle démontre que les communications privées au sein d’une
entreprise, d’une institution ou d’une école, n’affectent ni le
travail ni l’apprentissage et que cela est même bénéfique ; et
elle propose des solutions concrètes aux entreprises, DRH,
salariés, enseignants, pour concilier productivité et qualité de
vie au travail.