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Ii me suffit de te revoir pour sentir combien j'ai été volé. Tout cet au-delà que tu portais dans ta tête et à la porte duquel j'ai désespérément frappé, — je t'aimais —, maintenant je le regarde comme une mouche derrière la vitre, qui cesse de s'y cogner, qui est lasse, qui a renoncé à passer de l'autre côté, qui n'en est même plus capable tant sa force lui est restée dans les pattes qui par moments plient sous elle, et qui sent le poids de la mort la paralyser.
Mais tu es là, c'est toi, et toute une forêt de sentiments impalpables se lève dans ma tête et bruit légèrement pour te saluer. P. B.