Le crépuscule était jaune. Il donnait soif. Les
rondeurs sèches du relief appelaient des galops sur des chevaux rustiques et nerveux. Parce que les...
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Le crépuscule était jaune. Il donnait soif. Les
rondeurs sèches du relief appelaient des galops sur des chevaux rustiques et nerveux. Parce que les traverser à pieds : non. Rester des heures ici : non. " D'ici on se sauve ! " Que fuit Agathe lorsqu'elle se présente pour une place d'intendante, à Paris, chez Augustin Vincz ? L'homme, violoniste, avoue sa
misanthropie et exige d'elle la plus grande discrétion. Tout en remplissant sa tâche, Agathe se remémore sa vie en Lozère dans un institut pour handicapés. Le destin singulier d'un nouvel arrivant et l'amitié de Marie vont l'éloigner de ce lieu. L'odeur de la menthe est le récit de cette transition. De la force dans l'adversité à la douceur de vivre. Anne Kanapitsas réussit ici un émouvant premier roman.