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Les beaux livres sont écrits dans une sorte de langue étrangère selon Marcel Proust. Avec L'ombre des mots qui n'ont pas d'ombre nous sommes à la terrasse de cette langue, mi-parlée mi-rêvée ou peut-être avec cette langue physique et organique qui parfois nous encombre la cavité buccale. Mais aussi le problème d'écrire ne sépare pas d'un problème de voir et entendre : en effet, quand une autre langue se crée dans la langue, c'est le langage tout entier qui tend vers une limite...
C'est Gilles Deleuze qui le dit. Un lieu où à chaque fois ce serait parler et voir pour la première fois, bâti d'énoncés et de questionnements. Certains phénomènes soulèvent des lièvres lorsqu'il s'agit de traduction du français en français. Chasse-spleen pour tout le monde...