En cours de chargement...
L'université de Kinshasa est confrontée à une crise de gouvernance sur le plan académique, financier, de la recherche et sur le plan administratif. Cette crise se justifie par l'inadéquation entre les objectifs éducationnels et les réalités du pays, l'explosion des effectifs, la maîtrise imparfaite du véhicule de l'enseignement, l'inefficacité de l'encadrement pédagogique et la sous-qualification de certains enseignants, le délabrement des infrastructures, la loi du moindre effort chez les apprenants, etc.
Cette étude met en évidence les questions prioritaires de la gouvernance universitaire congolaise : la question financière et celle de la gestion qui apostrophent le management universitaire. Il s'agit aussi de proposer des solutions originales, à la portée des dirigeants animés d'une bonne volonté. En effet, dans ce monde marqué par l'économie de la connaissance, les universités ont plusieurs obligations qui ne peuvent être remplies que par la mobilisation de ressources financières importantes.
Les ressources financières considérables forment une des trois variables que partagent les universités de rang mondial, les deux autres étant constituées des enseignants et des étudiants de talent, et d'une gouvernance flexible et redevable. Les ressources financières doivent être conséquentes et pérennes Elles doivent aussi être accrues en permanence et faire l'objet d'une gestion flexible avec reddition des comptes et comptes rendus internes.