Biographie d'Alain Venisse
L'auteur est né à Paris en 1944. Très jeune, il se passionne pour le cinéma et la littérature fantastique. Au début des années soixante, il entame une collection de photos et d'affiches de films, et se tourne en autodidacte vers le métier de photographe, auquel il se consacre pendant une vingtaine d'années, dans divers domaines : reportage, portrait, studio, plateaux de cinéma (entre 1975 et 1987, il participe à plus de trente-cinq longs métrages). A la fin des années quatre-vingt, il est contraint d'abandonner son métier à la suite de problèmes de santé, et se lance progressivement dans l'écriture à plein temps. De 1994 à 1996, il publie six romans dans la collection " Frayeurs " aux éditions Fleuve Noir ; la publication, l'année suivante d'un roman chez Magnard " Fantastique " lui ouvre des horizons nouveaux : le fantastique pour adolescents. Depuis, il persiste avec bonheur dans cette voie... Il a déjà publié en jeunesse : " Le caméscope fantôme " (édition Magnard, collection " Les Fantastiques "). " Troisième galaxie au fond du placard " (Hachette jeunesse, collection " Vertige "). " Pitié pour Belzébuth " (éditions Magnard, collection " Les Policiers "). Moi, Mephisto (Grasset, collection " Lampe de poche "). Sortilèges au musée de cire (éditions Hachette, collection " Vertiges Cauchemar "). L'illustrateur est né à Lyon en 1944, où il fait les Beaux-Arts, en compagnie notamment de Jacques Tardi. En 1967, il s'inscrit aux Beaux-Arts et s'intéresse surtout à la peinture. Mais les événements de 1968 le conduisent à s'investir davantage " arts médiatiques ". Dans les années soixante publie ses premières illustrations dans la presse et dans l'édition (Gallimard, Balland, Denoël). Puis il affirme son goût pour le fantastique et la fiction, en collaborant avec Métal Hurlant et Les humanoïdes associés, chez qui il publie un album 1979, " Ténébreuses affaires ". Cette même année, il travaille pour les éditions Lattès, en réalisant des couvertures de la collection " Titres SF ", et prend en charge les couvertures de la collection " Fanstastique. Aventures. SF " chez Neo (il en créera plus de 300), maison avec laquelle il réalisera de nombre d'illustrations. Il travaille ponctuellement cinéma, en dessinant quelques plans pour " Le nom la rose " (de J-J Annaud), et en peignant des scènes pour le film d'Alain Resnais " Mélo ". IL reste également à l'écriture, puisqu'en 1988, il participe à la direction littéraire d'une collection de noirs, " Sombre crapule ", aux éditions " Crapule ". Aujourd'hui, tout en poursuivant ses travaux illustration, il renoue avec la peinture, et au réalisme d'une dizaine d'expositions.