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La cathédrale de Tournai fait partie du patrimoine majeur de Wallonie et est classée depuis l'an 2000 au patrimoine mondial de l'UNESCO. La mise en restauration de l'édifice constitue un défi sérieux quia été rencontré dés 1996, avec le lancement des premières études préalables et des opérations de reconnaissance géotechnique. Le chantier de rénovation de l'édifice a été ouvert quelques années plus tard.
L'importance des structures archéologiques conservées dans le sous-sol de la cathédrale et dans environnement proche a entraîné le développement de programmes de recherches spécifiques, pendant quinze ans visant à accompagner les interventions des responsables de la restauration, à évaluer le potentiel archéologique du site et à appréhender la configuration des monuments qui ont existé avant celui qui, au XIIIe siècle, s'élève fièrement dans la cité des cinq clochers.
La cathédrale médiéval a été précédée par une église de l'an Mil assez vaste, une église carolingienne plus petite, renfermant un baptistère, une basilique plus ancienne encore remontant au début du Haut Moyen-Age. La découverte majeure est celle d'une première église e paléochrétienne, sans oublier les constructions de l'Antiquité tardive qui sont particulièrement bien représentées dans les sites de la cathédrale et du cloître.
La publication des fouilles de la cathédrale rassemble, pour l'essentiel, le résultat de celles qui ont été conduites de 1996 2 2010, dans l'édifice et ses abords. Dans le premier volume, il est question des mises en situation topographique, géologique, historique du site et de la description des structures et des états chronologiques que celles-ci représentent. Le second volume est dédié à l'étude des matériaux et des céramiques.
Le troisième volume est consacré à celle du mobilier, à des analyses archéozoologiques et anthropologique et à l'examen des sépultures épiscopales de l'An Mil. Dans ce second volume un choix des matériaux utilisés sur le site antique et du Haut Moyen Age, qui peuvent présenter un intérêt particulier, a été opéré. Les bois d'oeuvre d'une construction du Haut-Empire, les éléments architectoniques de la même période réemployés dans les édifices plus récents et des ensembles significatifs d'enduits peints ont été étudiés.
Les céramiques romaines et du Haut Moyen-tige, qui occupent une place importante, notamment pour ce qui regarde la datation des contextes, sont décrites ensuite de manière détaillée.