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Les journées sont immenses, les soirs irrespirables La solitude pesante, trop lourd imperméable Il n'est soudain plus d'espoir, qui guide sa raison Et quand le noir s'installe, de funèbres oraisons Arpentent sa mémoire, dans un silence glaçant Au songe de l'insouciance et des rêves d'enfant... Les jeux sont-ils faits pour pousser le rocher En l'espérant docile, pour ne point finir écrasé Les sommets sont hostiles, et l'Amour sans tire-fesse Façonne des héros malheureux, des poètes en détresse Qui combattent l'Illusion et vivent de souvenirs Que pas même une brise ne saurait adoucir...