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Cette étude s'attache à comprendre la relation qui existe entre scientifiques, professionnels de la culture, société civile et hommes politiques dans le domaine de l'archéologie. La décentralisation culturelle, qui met en évidence ces relations et implique de nouvelles données pour l'archéologie, intègre la grande famille de la Culture, a été longue à se constituer et à se faire reconnaître. Elle pose de nombreuses interrogations et introduit en particulier le problème de la gestion du mobilier sorti de fouilles.
Comment tout conserver ? Est-ce souhaitable ? Qui prend en charge cette conservation ? Dans quels buts ? Face à une situation anarchique dans la gestion et la conservation du mobilier archéologique, l'Etat impulse de nouvelles structures décentralisées destinées à la conservation mais aussi en lien avec la valorisation du patrimoine : les Centres de Conservation et d'Etude. Ces structures s'adaptent aux territoires et sont l'occasion d'un partenariat entre les collectivités territoriales et l'Etat, qui garde le monopole de l'expertise scientifique.
Décentralisation culturelle ou jacobinisme sous-jacent ? Alors que certaines collectivités ne considèrent pas l'archéologie comme relevant de leur compétence, d'autres y voient un moyen de valorisation du territoire et d'identification autant que de rayonnement. Le dialogue qui s'instaure entre les acteurs de cette politique contribue à faire émerger la question de la conservation.