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Le droit, discipline doté ; e de sa propre langue, rend indispensable la connaissance du sens des mots qui la constituent. Dans son acception générale, la faiblesse renvoie au manque de force ou de vigueur physique, à ; la fragilité ; , la ché ; tiveté ; , ou la dé ; faillance, à ; la dé ; ficience psychique, à ; une carence, une insuffisance, une imperfection, au manque d'autorité ; , de pouvoir ou de puissance, ou encore aux caractè ; res de ce qui est peu considé ; rable et peu abondant.
Or, rares sont les cas dans lesquels notre corpus normatif use, litté ; ralement, de l'expression de faiblesse ou de l'adjectif faible. Le concept de faiblesse est-il pour autant absent du droit ? Les travaux de ce colloque ont souhaité en démontrer le contraire. Dé ; pourvue de dé ; finition, dé ; nué ; e de ré ; gime gé ; né ; ral, bien souvent connoté ; e pé ; jorativement, la faiblesse inspire né ; anmoins les juristes.
Les doctorants et jeunes docteurs rassemblés pour cette journée de réflexion ont démontré que si la notion de faiblesse est polysémique, elle remplit également des fonctions stratégique et critique pour le droit.