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Adelaida Falcón vient d'enterrer sa mère lorsque de violentes manifestations éclatent à Caracas. L'immeuble où elle habite se retrouve au coeur des combats entre jeunes opposants et forces du gouvernement. Expulsée de son logement puis dépouillée de ses affaires au nom de la Révolution, Adelaida parvient à se réfugier chez une voisine, une jeune femme de son âge surnommée "la fille de l'Espagnole".
Depuis cette cachette, elle va devoir apprendre à devenir (une) autre et à se battre, pour survivre dans une ville en ruine qui sombre dans la guerre civile. Roman palpitant et d'une beauté féroce, le récit de cette femme seule sonne juste, comme une vérité, mais également comme un avertissement. Il nous parle depuis l'avenir, à la manière d'une dystopie, nous rappelant que notre monde peut s'effondrer à tout moment, qu'il est aussi fragile que nos souvenirs et nos espoirs.
Une histoire déchirante
Adelaïda Falcon doit faire le deuil de sa mère qu'un cancer a emportée. Particulièrement proche, elle s'est battue pour lui payer son traitement contre le cancer dans un pays où le chaos règne. Nous sommes en pleine crise du Venezuela. Très affectée, elle est expulsée de son appartement par les forces de l'ordre. Elle se réfugie chez sa voisine qui vient de mourir. Pour survivre, elle va devoir prendre son identité. Un livre puissant qui dénonce des horreurs commises au Venezuela et qui remet en perspective les questions d'identité et de deuil. Un livre déchirant et qui vous prend aux tripes.