La mondialisation est un fait. On la loue quand elle intensifie les échanges d'hommes, de biens, de capitaux et de techniques, car elle stimule la richesse et hisse le niveau de vie. En revanche, on la vilipende en l'incriminant des délocalisations, du despotisme des marchés, de la désagrégation sociale, de l'impéritie des Etats... L'analyse et les solutions que renferme cet ouvrage étonnent. Raillant le louvoiement de la bureaucratie, la veulerie du milieu politique et la légèreté des thèses prédisant la fin du travail, de la souveraineté voire du capitalisme, elles développent en quoi la défense de l'identité nationale, la participation à la construction européenne et l'intégration à l'éco-monde, loin d'être antinomiques, gagent nos succès futurs. C'est à ces conditions que la peur le cédera à l'espoir.