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Cet ouvrage constitue, pour la première fois, une analyse approfondie concernant une des figures majeures du cinéma iranien contemporain, celle d'Ebrahim Golestan - né en 1922 à Chiraz, et résidant au Royaume-Uni depuis quatre décennies -, à la fois écrivain, traducteur de Shakespeare, de George Bernard Shaw, de William Faulkner et pionnier de ce que l'on pourrait qualifier de cinéma d'auteur. Pourquoi une telle étude aujourd'hui sur Ebrahim Golestan ? La réponse pourrait être à la fois simple - "parce qu'on ne le connaît pas assez" - et plus complexe également dans la mesure où il s'agirait de le faire connaître à travers ses films afin de présenter l'importance de son rôle dans ce cinéma iranien contemporain.
Jonathan Rosenbaum qualifie d'ailleurs Ebrahim Golestan de "lion du cinéma iranien". Selon lui, ce que l'on connaît aujourd'hui du cinéma de ce pays porté jusqu'à l'étranger par les films d'Abbas Kiarostami et de Jafar Panahi prendrait sa source auprès de certains précurseurs plus méconnus comme Ebrahim Golestan. Or, il n'est pas possible de bien comprendre le nouveau cinéma iranien sans se référer à lui.
De fait, Ebrahim Golestan est toujours debout et rien ne sera plus passionnant pour un cinéphile que de découvrir et redécouvrir ses films cachés et/ou perdus de l'histoire du cinéma iranien par cette étude minutieuse et avertie.