De " l'Eros " de Platon à " La Vie sexuelle de Catherine M. " de Catherine Millet en passant par les œuvres de Laclos, Sade, Flaubert, Apollinaire,...
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De " l'Eros " de Platon à " La Vie sexuelle de Catherine M. " de Catherine Millet en passant par les œuvres de Laclos, Sade, Flaubert, Apollinaire, le courant érotique n'a jamais cessé de parcourir avec intensité les belles-lettres françaises et étrangères. Peut-être parce que la littérature et l'art apparaissent comme les seuls domaines qui échappent au principe de réalité et ont dominés par le principe de plaisir, nombre d'écrivains ont cherché à donner une expression de la volupté sensuelle ou au désir sexuel en refusant la transparence pornographique, l'obscénité ou les facilités de la gaudriole. Se heurtant aux tabous de l'époque, se confrontant aux interdits de la censure, la diction érotique a toujours adopté des stratégies ambiguës de voilement, un jeu poétique sur le langage, un art de la suggestion, un travail de l'imagination qui donnent à l'œuvre toute sa valeur littéraire.