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Les Etats-Unis n'ont jamais hésité à entretenir des relations amicales avec des dictateurs qui, pourtant, contreviennent au modèle démocratique qu'ils tentent — officiellement — de propager. En vertu des intérêts nationaux compatibles entre Washington et un régime dictatorial, cette sorte de rapprochement s'explique aisément par le pragmatisme politique. Comprendre pourquoi la Maison-Blanche décide brusquement d'interrompre une relation de ce type s'avère toutefois plus difficile.
Comment un ami peut-il cesser d'être considéré comme tel ? A cause d'un manque "d'obéissance" ? D'un soulèvement populaire dans son Etat ? Rien n'est moins sûr... Avec un regard neuf posé sur la politique américaine, l'auteur analyse six cas empiriques : Batista à La Havane en 1959, Pahlavi à Téhéran en 1979, Mobutu à Kinshasa en 1990, Suharto à Jakarta en 1998, Aliyev à Bakou en 2005 et enfin Moubarak au Caire en 2011.