Il faut abriter chaque mot dans le poème, le rossignol, le muid, l'amarante, l'aurore, et encore le sang, la sanie, le blasphème, les parcelles d'arc-en-ciel,...
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Il faut abriter chaque mot dans le poème, le rossignol, le muid, l'amarante, l'aurore, et encore le sang, la sanie, le blasphème, les parcelles d'arc-en-ciel, au soir de la vie. Seul ce qu'on appelle poésie peut tisser le fil qui relie le divers à l'unité.
Jean Mambrino