En cours de chargement...
Vous venez de lire ces nouvelles que l'on quitte comme un printemps doux. Comme moi, vous vous séparez à regret de gens aux coeurs simples et de lieux ruisselants de mémoire. Le temps de la lecture, à peine aura-t-on percé la brume de ces récits. L'homme ou l'enfant ou le nuage rond continueront sans nous. L'impression de ne les avoir pas dérangés ou si peu. Ou comme l'écrivait Pessoa : "Passe, oiseau, passe et apprends- moi à passer".
Gens de paysage dont nous sommes les voisins d'un autre jour. On ne les a pas connus directement. Nous pensions même les avoir oubliés et voici qu'ils nous reviennent. Extrait de la postface de J. -P. Cannet