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La faible clarté de la lune suffit à faire briller les yeux de jais et les coupe-coupe rouillés. Ils marchent vite, désordonnés, dans une odeur de sueur et de vin de palme. C'est à celui qui sera le premier à frapper, juste après le lion. Puis la furie se déchaîne. Des cris, du sang, des flammes. Des silhouettes courent dans tous les sens, les unes cherchant à tuer, les autres cherchant à fuir. Sur le sol, le sang rouge se mélange lentement à la poussière ocre.
Les cases brûlent. La folie se prolonge dans la nuit. La lueur de l'incendie fait briller les yeux exorbités et les coupe-coupe ensanglantés. Le lion rugit, il a frappé. La folie ne retombe pas, elle se cache un temps. (...)