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Auteur reconnu à l'époque victorienne, ami de John Ruskin et de Lewis Carroll, George MacDonald semble s'être évanoui dans les vapeurs épaisses de la révolution industrielle. "La Princesse légère" fait néanmoins partie des récits de cet écrivain écossais qui ont traversé le temps - et la Manche - avec succès. Cette histoire morale d'une princesse sans gravité enthousiasme encore les petits britanniques lesquels n'ont pas toujours un accès direct au texte, puisqu'ils se contentent d'explorer le royaume de Lagobel en empruntant d'autres chemins médiatiques, comme ceux de l'album, du film (BBC, 1985) ou de la comédie musicale.
Or même s'il reste peu connu Outre-Manche, George MacDonald n'en demeure pas moins une des grandes figures du patrimoine littéraire anglais. Ses contes merveilleux, dont il renouvelle la forme et les enjeux, fondent le genre de la fantasy moderne et ont inspiré des auteurs de premier ordre, tels C. S. Lewis, J. R. R. Tolkien ou Madeleine L'Engle. Pour autant, la dernière traduction française de son best-seller, "La Princesse légère" remonte à 1981, et d'autres récits de MacDonald sont encore aujourd'hui introuvables, même en langue anglaise.
En rassemblant une sélection de contes, cette nouvelle traduction, qui réunit plusieurs études critiques, cherche à pallier ce manque.