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Pas plus que pour Mozart, pour Mallarmé ni pour Valéry, la mort n'a pour Sylvestre Clancier rien de bien redoutable. Ses anciens l'y ont précédé. Très patiemment, ils l'attendent désormais. "Quand l'heure sera venue ", ce sont eux qu'il rejoindra. La fin de ce que nous nommons la vie sera donc aussi la fin d'une séparation. "ces morts qui sont tes proches […] ils te mènent à l'ailleurs / où sans voix / tu les verras blottis / attendant que tes pas / aient retrouvé les leurs" Car il n'est pas un de nos pas qui ne nous conduise vers eux : "Tu marches à tâtons vers leur absence […].
Il te faudrait franchir l'horizon / qui recule à chaque instant." Nicolas Grimaldi