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Une étude de l'organisation syntagmatique des différents constituants syntaxiques d'une langue africaine suppose au préalable l'identification des différentes catégories grammaticales et par là-même l'établissement du statut grammatical des unités significatives, constitutives de l'énoncé. Cependant plusieurs unités linguistiques du G ne se laissent pas enrôler aussi aisément dans les catégories grammaticales traditionnelles, héritées des langues européennes.
Le comportement syntaxique de ces unités significatives de la langue, qui à première vue semblent partager les caractéristiques de différentes catégories grammaticales, rend indispensable l'établissement de nouveaux critères fondant la taxinomie de nouvelles (sous-) catégories grammaticales en G comme les "prépositionoides" (verbes - prépositions), "conjonctionoides" (verbes - conjonctions), "adverboides" (verbes - adverbes) pour transcender la problématique de "transition catégorielle" dans une analyse syntaxique synchronique.