Profonde, d'une sensibilité rare, parfois noire ou désespérée, la poésie de Valérie-Catherine Richez ne renvoie jamais à la littérature. Elle...
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Profonde, d'une sensibilité rare, parfois noire ou désespérée, la poésie de Valérie-Catherine Richez ne renvoie jamais à la littérature. Elle nous ramène simplement, du fond de nos propres gouffres, au désir de la plus grande connaissance de soi que l'on peut espérer atteindre. La poésie - cette poésie - devient alors chemin. Voie que nous parcourons à la vitesse des yeux, à la vitesse du sang, vers les sereines ou poignantes fulgurantes de la pensée et de l'émotion. Lisant, nous voilà irrémédiablement happés, poussés, précipités, et grandis alors, toujours dans la réalité de l'être et du temps aboli. A la poursuite, tant que battra dans nos veines le sang, de ce que nous n'attraperons jamais.