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Qu'y avait-il de commun entre le Père Peyriguère, enfoui pendant trente ans, jusqu'à sa mort, dans un petit village du Moyen Atlas marocain, et la sœur Anne de Jésus, assistante générale de la congrégation des Dominicaines Enseignantes ? Il y a cette correspondance, précisément, correspondance qui ne manifeste pas seulement toute l'unité d'une direction spirituelle et toute la simplicité d'une communion fervente : dans ces lettres du Père Peyriguère ici rassemblées par le Père Michel Lafon, son héritier spirituel, on retrouve la présence de l'apôtre au monde où il vit et dont le souci est d'être un témoin silencieux, un vivant qui a voulu " être et faire avant de dire " et qui aimait à répéter cette parole de saint Paul aux Philippiens : " J'ai été moi-même saisi par le Christ.
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