Laon (Aisne) : un quartier du bourg aux portes de la cité - Les fouilles du 8-10 rue du Bourg, 12-14 bis rue Franklin Roosevelt - Grand Format

Thierry Galmiche

Jean-Luc Collart

(Préfacier)

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La construction d'un immeuble d'habitation a justifié la réalisation d'une fouille archéologique dans la zone la plus étroite de la ville haute de... Lire la suite
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Résumé

La construction d'un immeuble d'habitation a justifié la réalisation d'une fouille archéologique dans la zone la plus étroite de la ville haute de Laon. Des indices céramiques laissent supposer la proximité d'un habitat d'époque antique. L'occupation durant le premier Moyen Age structurée par une voie est caractérisée par des activités artisanales et des jardins. Ce secteur de la ville fait l'objet d'aménagements importants au XIIe siècle.
Louis VII construit un palais royal entre 1143 et 1179 en profitant de cette position topographique favorable. Vers 1212, une grosse tour est adossée au palais afin de contrôler lactés à la Cité, elle-même fortifiée : au-delà de cette entrée s'étend le Bourg Les parcelles fouillées se situent au pied du palais royal. Une des deux tours de la porte Lupsault a été découverte. Cette porte érigée dés le début du XIII.
siècle constituait le principal accès à l'enceinte du Bourg. Des restes de la courtine qui reliait la porte au palais royal ont également été dégagés. Pour des raisons stratégiques, aucune construction n'est aménagée le long de la courtine et du palais royal à cette époque. A la fin du XIV. siècle, la porte Lupsault est intégrée dans un ensemble défensif complexe. La courtine reliant la porte Lupsault au palais royal, devenue obsolète, est arasée.
Les restes des maisons bâties de part et d'autre de cet ancien mur ont été découverts et fouillés. La position centrale du secteur étudié, en bordure des principales voies de circulation explique la densification de l'habitat mis au jour et favorise le développement de commerces : auberge, hôtel à l'enseigne du mouton, hôtel de la Hure. Les abondants artefacts conservés témoignent de la vitalité des activités économiques à partir du XVe siècle.
Pour améliorer la circulation, la porte Lupsault est détruite en 1799. Le palais royal et la tour Philippe Auguste sont à leur tour démolis en 1831 pour permettre la construction d'un nouvel hôtel de ville. Le découpage parcellaire mis en place à la fin du Moyen Age connaît peu de modifications jusqu'au début du XXe siècle. En 1913, l'hôtel de la Hure disparaît. Un nivellement général du terrain est effectué pour laisser place aux Nouvelles Galeries puis au Monoprix finalement rasé en 2011.

Caractéristiques

  • Date de parution
    30/03/2024
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-35518-137-5
  • EAN
    9782355181375
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    284 pages
  • Poids
    1.06 Kg
  • Dimensions
    21,0 cm × 29,7 cm × 1,6 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Thierry Galmiche

Thierry Galmiche est conservateur en chef du patrimoine au Service régional de l'archéologie de la DRAC Hauts-de-France en charge des arrondissements de Soissons et Château-Thierry. Archéologue municipal de Créteil de 2001 à 2005, il a ensuite été archéologue au service archéologique du département de l'Aisne qu'il a dirigé de 2014 à 2020. Il est spécialisé dans la conduite d'opérations pour les périodes médiévale et moderne.
Ses champs de recherche embrassent les questions relatives au phénomène urbain, aux espaces funéraires et aux lieux de pouvoir civils et religieux. Enfin il est membre associé au Centre Michel de Boüard-CRAHAM, UMR 6273.

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