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La "paix introuvable" due à la crise anglophone, la mal gouvernance, le sous-emploi, la corruption et le tribalisme constituent un échantillon des difficultés du Cameroun. Face à celles-ci, les réponses étatiques ont du mal à acheter la paix sociale. Dans ce pays fragmenté et en ébullition, deux groupes s'affrontent sur le plan idéel : les partisans du changement contre ses réfractaires. La compréhension de cette société effervescente est aisée à la lumière de son insertion dans les relations internationales.
Modélisé par des forces étrangères dont les actions s'assujettissement et d'influence avaient pour champ l'intérieur, mais avec un magnétisme plus large, le Cameroun a connu les administrations allemandes, britannique et française. Comme produit historique percevant la société internationale telle une oasis car hanté par un ADN de l'extraversion, ce pays n'a pas élaboré un imaginaire de la grandeur depuis son accession à la souveraineté.
Si le bilatéralisme et le multilatéralisme ont généré ici pertes et profits, ce qu'il a gagné sur la scène internationale vaut-il ce qu'il a perdu ?