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Le canal de Charleroi à Bruxelles figure parmi les plus anciens du réseau des voies navigables artificielles belges. La découverte du charbon et son extraction dans les houillères des régions de Charleroi, du Centre et du Borinage ont entrainé sa construction pour faciliter le transport du précieux combustible vers les lieux de consommation, le nord du pays principalement. Ouvert à la navigation en 1832, celui-ci cannait une prospérité immédiate.
Mais son petit gabarit de 70 t montre vite ses limites et, quelques années plus tard, des voix s'élèvent pour réclamer son élargissement à 300 t. Ce sera chose faite un siècle plus tard, en 1933, où pour la première fois une péniche de type Freycinet peut le parcourir sur tout son tracé. Au milieu du XXe siècle, le maillage fluvial doit s'intégrer dans le réseau européen calibré à 1 350 t. Pour le canal de Charleroi à Bruxelles, colonne vertébrale de notre réseau fluvial, le défi est de taille et les difficultés nombreuses.
Deux décennies s'écouleront avant qu'il n'assure, en 1968, la liaison par eau entre Charleroi et le port d'Anvers, par son prolongement via le canal maritime de Bruxelles au Rupel et delà par l'Escaut, et la réalisation d'un ouvrage d'art exceptionnel, le célèbre Plan incliné de Ronquiéres dont on a fété, en 2018, le 501 anniversaire de sa mise en service.