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Convaincre le politique avec la musique poétique, expliquer la couleur noire avec le langage de celui qui parle des esprits, prier pour les nègres massacrés avec l'absolution d'une hostie, s'envoyer des lettres perdues pour le silence. Ainsi il est assuré du résultat... comme tous les poètes. Et le de Brazza... qui vise le sommet... la ville. Si ce n'est pas une différence ? "Voix du tam-tam ! Tam-tam de Gambie et tam-tam de la rive adverse.
Elle dit : Paix ! et proclame ton nom". Senghor écrit l'oraison de la princesse morte, celle de la terre, celle de mes rêveries, pour les Ethiopiques. Au coeur de l'Afrique... les ancêtres dansent sur... sa poésie. Une juste récompense... Un rapport étrange entre l'Origine, les premiers hommes, les sons-langage, la terre nourricière, permet de saisir les modes de subjectivité. J'ai l'impression forte qu'ils conçoivent la vie à partir de ces modes sans vouloir les modifier.
Une grande différence avec les blancs. La question du non-progrès... la problématique d'un continent qui a connu l'origine de l'homme. Avec Ponge ? Merleau-Ponty ? Qui détiendrait la vérité de l'Afrique ? ... phénoménologie de l'instantané. Un quadrilatère magique : Merleau-Ponty pour les questions... Senghor pour la négritude... Ponge pour les ressentiments... et Césaire pour le rapprochement...