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La surveillance ne cesse de générer de nouvelles images. Des portraits d'identité à la reconnaissance faciale, de la vidéosurveillance à la lecture des empreintes digitales, les modalités du regard surveillant sont nombreuses et en renouvellement permanent. Parce qu'il se fonde lui aussi sur la prise de vues, le cinéma peut faire l'objet d'un soupçon : ne contribue-t-il pas, en capturant des images, à prolonger le contrôle visuel ? Ce livre retrace un siècle de cinéma à la lumière de cette question.
Pour y répondre, chaque chapitre détaille une double fascination, au sein des oeuvres, pour les dispositifs de surveillance et pour le spectacle de leur détournement. Cette cartographie des "formes furtives" suggère ainsi que la question politique des limites de la prise de vues implique une investigation esthétique.