Le Corbusier, Voyage d'Orient - 1910-1911

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Résumé

En mai 1911, Le Corbusier débute un voyage qui le mènera à Prague, Vienne, Budapest, Istanbul, mont Athos, Athènes, puis Pompéi et Pise avant de regagner la Suisse où il construira, en souvenir de ses impressions, deux villas : l’une surnommée blanche et l’autre turque. Trois aspects caractérisent cet ouvrage et éclairent son importance : ses qualités purement littéraires, la progressive transformation de la personnalité de l’auteur au fil du parcours, le rôle de ces leçons dans son processus de conception tout au long de sa vie.
De son vivant, Le Corbusier fera paraître une quarantaine d’ouvrages, une activité qui l’amènera à faire inscrire la mention « homme de lettre » sur sa carte d’identité lorsqu’il acquiert la nationalité française. Quelques semaines avant sa mort, il se soucie de la publication du Voyage d’Orient qu’il amende légèrement avant de l’envoyer à l’impression. Formé initialement en tant que graveur de boîtier de montre, Le Corbusier s’extirpe lentement au fil de son évolution du moule ornemaniste et des tendances décoratives de l’Art nouveau.
Le Voyage d’Orient rend compte du lent passage vers l’architecture d’un personnage initialement ému autant par l’art populaire et l’habileté des artisans potiers slaves qu’averti du grand art rendant visite à Vienne ou à Bucarest à de grands collectionneurs de peintures. L’arrivée à Istanbul, la découverte des mosquées, la géométrie simple qui les caractérise lui fait se rallier à la théorie moderniste de Paul Cézanne : « Il faut traiter la nature selon le cube, la sphère et le cône ».
Or ces cubes, ces sphères ou demi-sphères, il les a sous les yeux avec ces coupoles blanches qui parsèment la ville. Cette découverte sera renforcée par la rencontre avec l’architecture classique des temples grecs qui se produira sur les marches de l’Acropole. Ce voyage éclaire le rapport de l’auteur entre inspiration et création. Hormis le récit qu’il tire de ses découvertes, Le Corbusier remplit plusieurs carnets de dessins, croquis et annotations (certaines pages sont reproduites dans l’ouvrage).
Sa vie durant, il retournera à ces études de l’année 1911 pour ressourcer sa créativité et y puiser la matrice de ses formes nouvelles. Le récit est accompagné d’une postface analysant le rôle des voyages dans le travail de Le Corbusier et d’une introduction présentant le contexte de ce déplacement.

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À propos des auteurs

Le Corbusier (Charles-Edouard Jeanneret, dit) est né en 1887 dans le Jura suisse, à La Chaux-de-Fonds. Il entre, en 1900, à l'Ecole des arts appliquées qui forme des artistes spécialisés dans le décor des boîtiers de montre. Son maître Charles L'Eplattenier l'oriente toutefois vers l'architecture. En 1907, Le Corbusier entreprend le premier de ses deux voyages formateurs. Il visite l'Italie du Nord.
Le but de son premier grand voyage est l'étude du gothique florentin et des primitifs italiens. Il séjourne à Vienne avant de se rendre à Paris, où il entre à l'agence des frères Perret et s'initie à l'utilisation du béton armé. De retour à La Chaux-de-Fonds, il construit plusieurs maisons et obtient la commande d'une étude sur l'art décoratif en Allemagne. Cela l'amène à séjourner dans ce pays de 1910 à 1911 où il intègre, durant cinq mois, l'atelier de Peter Behrens à Berlin.
De fin mai à début novembre 1911, il réalise son second et formateur grand voyage, le "voyage d'Orient" qui le mène à travers l'Europe centrale jusqu'à Istanbul avant un retour par Athènes et l'Italie. Il entreprend ensuite à La Chaux-de-Fonds divers travaux et réalisations avant de gagner Paris en 1917 où il va débuter une carrière qui fera de lui "the architect of the century" comme le surnomme les Anglais.
Stanislaus von Moos, historien de l'art formé notamment auprès de Sigfried Giedion, s'intéresse très tôt à Le Corbusier et publie en 1968 Le Corbusier, éléments d'une synthèse, un ouvrage de référence traduit en maintes langues et plusieurs fois augmenté. Après avoir enseigné à Harvard, Berne et New York, il obtient une chaire à la Technische Hogeschool de Delft avant de devenir, en 1983, professeur à l'université de Zurich.
En 1997, il a été Jean Labatut Visiting Professor à l'université de Princeton. Il a enseigné à l'Académie d'architecture de Mendrisio ainsi que dans plusieurs universités américaines. Il a été le fondateur et premier rédacteur en chef de la revue Archithèse. Ses publications concernent autant l'architecture et le design suisse que les travaux de Robert Venturi et Denis Scott Brown, sans jamais délaisser Le Corbusier comme en témoigne la publication Le Corbusier.
Album La Roche et celle, en association avec Arthur Rüegg, Le Corbusier Before Le Corbusier. Marc Bédarida, architecte et historien, enseigne à l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Paris-la Villette et au Georgia Institute of Technology. Il dirige les Editions de la Villette depuis 1999. Il a participé à plusieurs expositions du Centre Georges Pompidou dont "La Ville", "Pierre Chareau" ou "Christian de Porzamparc" dont il fut commissaire.
Il a mené des recherches sur l'Atelier du 35 rue de Sèvres dont témoigne sa contribution à L'Encyclopédie Le Corbusier. Il travaille présentement à une publication sur l'architecte Fernand Pouillon.

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