Le corps peint - Des Néandertaliens aux Drag Kings - Poche

Note moyenne 
En dépit de l'absence de vestiges (les plus anciens tatouages conservés de corps momifiés datent de 3000 ans avant J. -C.), plusieurs indices semblent... Lire la suite
8,50 € Neuf
Expédié sous 3 à 6 jours
Livré chez vous entre le 19 novembre et le 20 novembre
En magasin

Résumé

En dépit de l'absence de vestiges (les plus anciens tatouages conservés de corps momifiés datent de 3000 ans avant J. -C.), plusieurs indices semblent accréditer l'idée que l'homme a pris son propre corps pour premier support de la peinture. Malgré la richesse et l'extraordinaire variété des décorations corporelles dans toutes les sociétés dites "primitives" , il est possible de déterminer certaines fonctions générales nettement distinctes ? : Les peintures corporelles, qui ont un caractère éphémère, et qui sont associées à des fêtes, des cérémonies, des pratiques magiques.
Elles nous font pénétrer dans le domaine du sacré, c'est-à-dire de la transgression rituelle des tabous. Aussi manifestent-elles des dispositions psychiques qui, dans la culture occidentale, sont réprimées ou affectées d'un caractère psychotique. Les marques les plus durables, par tatouage ou scarification, qui équivalent à une inscription sur le corps de l'ordre culturel de la communauté et de la situation sociale des individus.
Avec l'invention de l'écriture et la constitution des Etats, l'inscription est transférée du corps des individus à une peau plus anonyme ? : le parchemin. Le corps, pour être désormais intact, n'en est pas moins l'objet de retouches visant à l'assujettir à sa propre image : cosmétique, maquillage et opérations esthétiques de toute nature. La séduction joue sur la limite entre l'occultation et l'aveu de ces artifices.
Cependant, la marque corporelle est délibérément assumée dans certains domaines marginaux ? : le tatouage des forçats, des aventuriers, des prostituées, le maquillage des acteurs et des clowns, le grimage des enfants, etc. L'évolution de la. peinture moderne peut être interprétée comme la réactivation anti-illusionniste de l'épiderme de la toile. De fait, au terme de cette évolution, le corps est à nouveau assumé dans sa fonction de support originel de la peinture, notamment dans les mouvements du Body Art et du Transvestisme.

Caractéristiques

  • Date de parution
    20/10/2023
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-85035-096-2
  • EAN
    9782850350962
  • Format
    Poche
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    192 pages
  • Poids
    0.17 Kg
  • Dimensions
    11,5 cm × 16,0 cm × 1,3 cm

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

À propos de l'auteur

Biographie de Michel Thévoz

Michel Thévoz est né en 1936 à Lausanne. Philosophe et historien de l'art proche de Dubuffet, il a été conservateur de la Collection de l'Art Brut depuis sa fondation en 1976 et jusqu'en 2001. Il a publié une trentaine d'ouvrages, notamment sur l'art des fous, le suicide, le spiritisme, l'infamie, le reflet des miroirs, la pathologie du cadre et le "? syndrome vaudois ? ".

Souvent acheté ensemble

Vous aimerez aussi

Derniers produits consultés

Le corps peint - Des Néandertaliens aux Drag Kings est également présent dans les rayons

8,50 €