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(...) Personne ne pouvait manquer la boutique, le long de la route qui va du port du Stiff à Lampaul, juste à l'entrée du bourg. Boutique n'était d'ailleurs pas le terme le plus approprié, ni au lieu lui-même ni à sa vocation. Il s'agissait davan-tage d'un hangar, assez grossièrement aménagé où l'on ne vendait rien. Il n'en était d'ailleurs pas question, bien au contraire. Y vendre quoi que ce soit eut été une hérésie, totalement antinomique avec sa raison d'être.
Le Coureur des grèves / PRODUIT DE LA MER L'enseigne avait été assez grossièrement gravée dans une belle pièce de bois courbe, provenant de la membrure d'un bateau. (...) Et si, à Ouessant, on pouvait abolir l'usage de l'argent ? Et si on y remplaçait l'achat et la vente par l'échange de biens et de services qui n'auraient d'autre valeur que celle que chacun veut bien leur donner ? Le récit, tendre et ironique, d'une utopie insulaire.
Le rève d'un homme confronté aux règlements et au zèle de l'administration continentale. Une micro société, singulière et autoproclamée, face à ses propres