Le moi, chargé des intérêts de ma personne par Freud après la Grande Guerre, semble m'avoir quelque peu perdu de vue. Il devait être mon médiateur...
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Le moi, chargé des intérêts de ma personne par Freud après la Grande Guerre, semble m'avoir quelque peu perdu de vue. Il devait être mon médiateur entre ce qui me pousse et ce qui m'échappe, il devait me protéger du déplaisir, c'était un lien entre conscient et inconscient. Or ce médiateur n'a presque pas d'autonomie, ce défenseur n'a rien trouvé de mieux que l'angoisse pour me préserver et, quand il me sert de lien, il est parfois si compulsif qu'il en vient à me délier de la réalité. Tardivement, Freud l'a décrit comme l'auguste du cirque, puis comme une instance fissurée.
Sommaire
Œdipe et Narcisse : un conte
Autoportrait au visage absent
Sosie le Merveilleux
Le défaut
Le phallus a-t-il un sexe ? Les avatars du moi dans le deuil
Quelque chose d'autre
Le Suprême
Caricature
Le for intérieur
Tirer hors
Pascal : le moi
L'amour de soi est-il égocentrique ou éthocentrique ? Endolalies