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Le parfum du foin coupé accompagne tout au long de ces pages, la vis d’une famille mi-auvergnat, mi-vendéenne, dans le bocage, près de Chantonnay. Il se mêle à la brise légère des jours heureux, aux rires, aux chants, aux danses. Il rôde dans les chemins creux, s’accroche aux ailes blessées des moulins, glisse sur les canaux du marais de Maillezais, folâtre dans la cour de récréation d’une école de village, sous les arcades d’un collège fontenaysien.
Mais il rejoint aussi le vent de la guerre, de l’exode de 1940, les heures sombres de l’Occupation, la peur, la tragédie des maquis vendéens. Puis, il s’envolera avec les cloches de la Libération... Le parfum du foin coupé, c’est le terroir éternel, le grand passage de l’Histoire sur les joies et les peines... Et, par-dessus tout, la nostalgie douce-amère des années perdues...