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Depuis ses origines remontant au début du XXe siècle, où l'Olympique de Marseille et le Football Club de Cette (rebaptisée Sète en 1927) s'honoraient déjà de rivaliser dans leur style typique et coloré avec les riches précurseurs de la capitale, le football sudiste eut tôt fait de s'installer aux premières loges. En témoignèrent assez vite les éclatants succès de l'OM gagnant 5 Coupes de France avant 1939 et par-dessus le marché une 6e en 1943, trophée que le régime de Vichy ne voulut jamais lui remettre ! Et ceux de l'inoubliable FC Sète, lauréat de 4 triomphes (dont le premier doublé national en 1934), et qui fut, à l'initiative de son grand dirigeant Georges Bayrou, le premier club français à s'ouvrir pleinement au football étranger.
Puis il y eut, aussitôt après la seconde guerre mondiale, le non moins fameux OGC Nice qui s'offrit dix ans durant une hégémonie sans pareille (4 Championnats et 2 Coupes). Avant que reparaisse, entre pleurs et rires durant vingt ans, l'inimitable autant qu'indestructible OM de l'ère moderne. Celui aujourd'hui honoré d'un 9e Championnat en plus de son record en Coupe de France (10 victoires à ce jour) et, bien entendu, de son mémorable triomphe européen qu'il fut le seul en France à s'être adjugé.
Est-il besoin de l'ajouter, on aima beaucoup l'autre étoile sudiste de première splendeur que fut durant cinquante ans l'AS Monaco, aux 7 victoires en Championnat et aux 5 Coupes de France, sans parler de ses deux finales européennes. Et l'on eut aussi l'AS Cannes, le SC Bastia et les « deux » Montpellier – qui gagnèrent l'un et l'autre la Coupe à soixante ans d'intervalle – sans oublier celui qui aura pour ainsi dire été le prince sans couronne de cette épopée, le non moins attachant Nîmes Olympique de l'ère Firoud.