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En 2011, " le polygame de Nantes " fait les gros titres : un commerçant musulman, dont l'épouse a été contrôlée au volant portant niqab, alors que l'attention du pays est focalisée sur le vote de la loi du 11 octobre 2010 " interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public ", est mis en examen pour polygamie. Cette " affaire " résonnent avec d'autres, de la crèche Babyloup à celle des soeurs Alma et Lila Lévy en passant par les Versets Sataniques...
Dans chacun de ces faits divers amplifiés par les médias, des politiques interviennent et affichent les positions dictées par leur appartenance partisane. Mais c'est le droit, en dernière instance, qui est convoqué pour résoudre des situations qui, de conflit local, se transforment en débat national. La rencontre du droit et de l'islam n'est pas nouvelle. La puissance coloniale avait aménagé des solutions, variables selon les pays.
Mais décolonisation et migration aidant, les musulmans posant des questions au droit ne sont plus des " indigènes ". Ils sont en France, et relèvent du droit commun.