Un jour on est au bord de la grande crise. Le lendemain on baigne dans les bienfaits de la " nouvelle économie ", le capitalisme triomphe, les entreprises...
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Un jour on est au bord de la grande crise. Le lendemain on baigne dans les bienfaits de la " nouvelle économie ", le capitalisme triomphe, les entreprises empochent des profits confortables, et on dit même qu'elles embauchent. Mais si tout va bien, est-ce que cela ne pourrait pas aller un peu mieux pour tout le monde ? Le blocage des salaires, la remise en cause de la Sécurité sociale et la destruction du statut de salarié sont-ils l'horizon infranchissable du XXIe siècle ? Derrière le grand bluff capitaliste il y a au fond une claire revendication, celle du droit à la régression sociale. Les travaux économiques de Michel Husson combinent deux aspects : une vigoureuse critique interne des préceptes de l'économie dominante et une démarche plus militante à travers la fondation Copernic et l'association Attac. Cette position lui permet de se donner une double tâche : contredire la prétention du capitalisme à incarner la modernité et montrer, au contraire, que les conditions sont réunies pour l'émergence d'un anticapitalisme moderne et radical. Nous méritons mieux que le capitalisme.