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Dans la diffusion des discours sur le passé, les jeux vidéos surclassent désormais le roman, le cinéma, ou la bande dessinée. Ne serait-ce que par le temps qu'on leur consacre, ils surpassent même l'influence de l'école, comme le confirment des études tout autant en France, qu'aux Etats-Unis ou au Québec. Le jeu Assassin's Creed, développé par la société Ubisoft, est celui qui retient le plus l'attention des enseignants par la qualité des reconstitutions historiques et la vraisemblance des décors.
En revanche, pour certains observateurs, cette rigueur rendrait d'autant plus insidieuse la menace qui pèse sur les élèves. Faut-il chercher à soustraire les élèves à l'influence des jeux vidéos ? Ou faut-il au contraire s'en laver les mains et laisser le champ libre à ceux qui exploitent la mémoire pour en tirer un profit ? Ni l'une ni l'autre de ces réponses n'est la bonne pour Marc-André Ethier et David Lefrançois, qui ont nourri leur réflexion avec des historiens professionnels, dont certains directement engagés dans l'élaboration du jeu.