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"Tuer pour du fric ? Ca jamais ! Mais si la victime se trouve à l'autre bout du monde, au fin fond de la Chine, par exemple, et qu'il s'agit d'un mandarin décrépit et goutteux... Si l'on vous assure, outre l'impunité, un héritage qui vous permettra, devenu millionnaire, de jouir chaque jour d'un romanée-conti et d'un chambertin ; et si, en plus, vous n'avez, pour tuer le mandarin, qu'à accomplir un geste anodin, gracieux même : par exemple, appuyer sur une sonnette, là...
sans doute personne, pas même un saint, n'hésiterait à faire tin-tin... "La touche d'Eça de Queiroz est comme ce zeste d'angustura qu'on ajoute à un bloody-mary : ça change le goût du tout." Severo Sarduy, Le Nouvel Observateur.