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Disciple de Charles Fourier, Jean-Baptiste André Godin (1817-1888) est aujourd’hui célébré pour la création du Familistère de Guise en 1859 et de l’Association du capital et du travail en 1880. Davantage méconnus, ses écrits sont prolifiques. Ils abordent de nombreux aspects de la vie sociale, politique et économique, dont les relations entre les hommes et les femmes. Adressé aux législateurs, aux moralistes et aux futurs époux, «Sur le mariage» est un hymne à la liberté, une critique féroce d’une des plus anciennes conventions.
Jean-Baptiste Godin ne s’embarrasse guère d’euphémismes : «Le mariage est un reste d’esclavage». Implacable et d’une argumentation solide, «Sur le mariage» évoque l’héritage, le contrat de mariage et les enfants naturels. Jean-Baptiste Godin fait déjà écho à ce que l’on nommera ultérieurement la question de la femme, Ce texte incisif n’est pas qu’une réflexion sur les moeurs en une période chahutée par l’industrialisation.
Il est aussi un plaidoyer, toujours d’actualité, en faveur d’une véritable égalité des droits entre les hommes et les femmes.