Un militaire sue une vérole à l'Hôpital de Valladolid. Au pied de son lit, les deux chiens de l'Aumônerie ; Bergance et Scipion. Par quel mystère...
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Un militaire sue une vérole à l'Hôpital de Valladolid. Au pied de son lit, les deux chiens de l'Aumônerie ; Bergance et Scipion. Par quel mystère la parole leur est-elle accordée ? Ils en profitent pour se raconter leur vie. Le militaire qui écoute en est si édifié qu'au matin il transcrit leur colloque. Ces chiens sont-ils des chiens ? Ou des hommes qu'une sorcière aurait changés en chiens ? C'est ce que révèle à Bergance la sorcière Cagniçarez dont les discours sur le péché éclaire sur soi, à travers la parole canine, le militaire attentif. Son récit s'entrecroise avec celui du chien dans une texture hardie, qui n'a de sens que si l'on veut bien admettre qu'il y a des chiens qui parlent. La parole est au Chien.