En cours de chargement...
Les eaux vives, eaux limpides, reflètent la constellation danse-chant-tambours. Le peuple Itsikiri du Nigéria donne ainsi au lieu choisi pour la danse le nom de "masque des eaux vives". Birgit Akesson écrit à propos de ses recherches : "Il me fallut presque sept années de voyages dans différents pays d'Afrique, puis sept années encore, pour commencer à comprendre ce qu'il m'avait été donné de voir.
Certains peuples utilisaient des masques, les peuples voisins n'en avaient pas. Pourquoi des masques ? Lesquels ? ... Les anthropologues utilisent sans grande différenciation des termes tels que dieux, esprits, ancêtres, démons de la brousse, transe, extase, magique, mystérieux, sacré, secret, primitif... Et ces mots finissent par enlever à la danse son contenu ! Ce que je voyais, en revanche, était concret et se manifestait sous des formes dont on ne pouvait interchanger les chorégraphies." Ce compte-rendu précis de chorégraphies traditionnelles d'Afrique noire, largement illustré de croquis et de photos, introduit à la signification des danses et des masques et montre à quel point des formes variées, avec ou sans masque, peuvent exprimer le même contenu.