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"Le monde n'a pas de fin" est une ode à Karachi, l'hommage d'un écrivain dans la ville qui ne veut pas qu'elle soit réduite à sa violence. Il en rassemble les fragments pour voir au-delà des apparences et faire surgir le monde fascinant d'avant l'islamisation forcenée, d'avant les bombes. Dans le bus qui mène du centre ville à la mer, se croisent ainsi trois générations de personnages qui racontent leur histoire : le père magicien, l'écolier repenti, le Camarade poète Sukhanza, le caïd amoureux, le diseur de mauvaise aventure.
"Quand on raconte une histoire à quelqu'un, nous sommes dans le même monde", écrit Bilal Tanweer et, avec lui, on aime cette ville bruyante et vivante en toutes circonstances.
LE MONDE N'A PAS DE FIN
29 Décembre 2012, un autobus explose alors qu'il atteint l'arrêt très fréquenté de Cantonment Railway Station, à Karachi. 40 morts, et de nombreux blessés sont à déplorer. Bilal Tanweer transforme ce drame en une célébration poétique et méditative de la vie dans la capitale bruyante, foisonnante, joyeuse et colorée avant le surgissement de la violence. Nous suivons avec bonheur et inquiétude les portraits des passagers de l’autobus : qui va mourir… ? Un roman fascinant, et une ode à sa ville.