Il y a plus d'un demi-siècle que le nazisme a été écrasé militairement. Pourtant, les fascismes italien et, surtout, allemand, continuent à susciter...
Lire la suite
Livré chez vous entre le 30 juillet et le 31 juillet
En magasin
Résumé
Il y a plus d'un demi-siècle que le nazisme a été écrasé militairement. Pourtant, les fascismes italien et, surtout, allemand, continuent à susciter débats et interprétations qui ne se limitent pas à l'établissement des faits historiques. Aujourd'hui encore, l'antifascisme affirme la nécessité d'une mobilisation constante contre ce qui resterait un danger suprême. Alors, le nazisme est-il le fruit d'une période historique particulière, ou s'exprime-t-il, partout dans le monde, dans chaque manifestation de la terreur d'État ? Partant du constat que les classes dirigeantes durent mettre fin précipitamment à la Première Guerre mondiale sous la menace de la révolution, l'auteur évalue la validité des différentes thèses en présence à la lumière de cet événement fondamental et de ses conséquences. Il passe ainsi en revue tous les thèmes en débat, des origines idéologiques du fascisme au rôle qu'a joué la petite-bourgeoisie dans son avènement, des particularités du système économique nazi à l'extermination des juifs d'Europe, de la Guerre d'Espagne à l'antifascisme d'aujourd'hui. Car l'enjeu de cette histoire sans cesse réécrite, c'est le jugement qu'on peut porter sur la société actuelle, sur les menaces qu'elle renferme et sur les conditions de sa transformation radicale. Celui qui cherche à relier le nazisme et ses séquelles aux combats d'aujourd'hui trouvera ici un guide critique extrêmement riche, avec pour fil conducteur l'échec de la révolution communiste.
Sommaire
Retour sur un passé très présent
Du passé, ils font table rase
La contre-révolution fasciste
Restauration nationale et militaire
Fascisme et stalinisme, deux compléments de la réaction capitaliste
L'Etat livré à lui-même (la guerre du droit)
Les séquelles de la Seconde Extermination mondiale
" Ein Reich, ein Partei, ein Führer, ein Kapitalismus "