Né en 1942, Philippe Harrouard travaille depuis 32 ans pour France Télévision. Il a été pendant de nombreuses années correspondant à Londres puis à New York pour France 2. En 1995, il publie avec la journaliste Isabelle Dath Alain Juppé ou la tentation du pouvoir aux éditions Jean-Claude Lattès. En 2001, il devient directeur adjoint de l'information sur France 2. Aujourd'hui, il participe pour France Télévision aux émissions spéciales à caractère historique et s'intéresse de près à toutes les questions autour du monde religieux.
Le Professeur Montagnier préside la Fondation Mondiale Recherche et Prévention SIDA, associée à l'Unesco. Sa carrière scientifique porte dans un premier temps sur l'étude des virus et des microbes associés aux maladies chroniques dont les cancers et le SIDA. Son équipe a été la première à isoler les deux virus de SIDA (VIH 1 et VIH 2). Il a étendu son champ d'action aux maladies chroniques par l'étude du stress oxydant et de l'origine infectieuse possible de ces maladies par de nouvelles technologies de diagnostic biophysique.
C'est un fervent avocat de la médecine préventive, surtout pour le prolongement de la vie active des personnes âgées. Sa Fondation a participé à la création de plusieurs centres de recherche et de prévention du SIDA en Afrique, principalement en Côte d'Ivoire et au Cameroun. En 2008, il a reçu le Prix Nobel de Physiologie et de Médecine pour sa découverte du VIH avec Françoise Barré-Sinoussi et publie un ouvrage aux éditions Jean-Claude Lattès Le Combats de la vie.
Né en 1942, Michel Niaussat est moine cistercien rattaché à l'abbaye trappiste de Melleray, en Loire-Atlantique où il est entré en 1960. Un grave accident cardiaque le contraint à poursuivre sa vie monastique auprès des cisterciennes de Notre-Dame de la Merci-Dieu, à Saint-Jean d'Assé, dans la Sarthe dont il devient l'aumônier. Parallèlement l'Evêque du Mans lui propose de faire un remplacement comme aumônier de la Maison d'arrêt du Mans.
Il y restera vingt années. Scandalisé par les conditions de vie des détenus, il est le premier en France à s'engager dans une lutte acharnée pour faire respecter les Droits de l'Homme dans les établissements pénitentiaires. Il adresse une lettre ouverte, qui fait grand bruit, à la Garde des Sceaux Elizabeth Guigou qui le reçoit au Ministère de la Justice. Il poursuit son combat aujourd'hui avec la publication de livres, d'articles de presse, ou la tenue de conférences.