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"D'avoir mangé le pain d'étoiles vient sans doute mon incapacité à écrire du Contadour avec la sérénité d'un historien. Que le vent du plateau emporte fiches, notes et plans. Je n'ai d'autres documents que quelques vieilles lettres, des photos jaunies, le souvenir resté vivant dans mon coeur. [...] Il est sans doute inutile d'ajouter que ces pages se veulent témoignage, ne seront pas pour autant impartiales.
On ne peut pas être impartial en parlant de ce qu'on aime ou de ce qu'on a aimé avec passion. Je dois trop à Giono, je dois trop au Contadour. Je serai résolument partial." Alfred Campozet. "Alfred est resté, avec quelques-uns, comme Lucien Jacques ou Jean Bouvet, un des piliers sympathiques de cette aventure contadourienne. "Alfred le bâtisseur", celui qui, de ses mains, rafistolait la toiture, réparait les murs branlants, bouchait les trous, bref rendait les deux maisons - les Graves et le Moulin - habitables.
Son nom dans notre maison du Parais était synonyme d'ami. Je me souviens que mes parents parlaient de lui avec tendresse et affection ; s'ils en avaient dit du mal, je n'aurais pas gardé en mémoire cet homme souriant et chaleureux, un visage ami." Sylvie Durbet-Giono.