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Les parfums sont toute la vie de Sylvain Bragonard. Il a le don de cerner les personnalités grâce à de simples senteurs, qu'elles soient vives ou délicates, subtiles ou entêtantes. Tout le monde y passe, même les morts dont il s'occupe chaque jour dans son métier d'embaumeur. Cette manière insolite de dresser des portraits stupéfie Alice, une jeune thésarde fascinée par son étrange profession. Pour elle, Sylvain est une énigme : bourru et taiseux, pourquoi semble-t-il plus à l'aise avec les défunts qu'avec les vivants ? Loin de se décourager, Alice va redoubler d'efforts pour percer le secret qui l'empêche de respirer depuis quinze ans...
Ca sent bon, non ?
Sylvain a un odorat exceptionnel et il s'en sert pour sonder la psychologie des gens. La référence au Parfum de Süskind est assumée, sauf que Sylvain n'est pas un tueur mais un thanatopracteur qui cache un lourd traumatisme. Quand Alice, qui réalise une thèse sur ce métier particulier, c'est tout son quotidien qui est perturbé.
Le roman se lit d'un traite tant on se laisse porter par l'évolution des personnages et la descriptions des odeurs. On pourrait presque les sentir à la lecture !